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Aube de l'Étoile - auteur-compositeur-interprète de l'Âme et de l'Amour
Aube de l'Étoile - auteur-compositeur-interprète de l'Âme et de l'Amour
  • AMATEUR auteur-compositeur-interprète de chansons française, romantiques ou humoristiques sur la vie. Chante aussi les poètes célèbres (Rimbaud, Nerval, Baudelaire) ou inconnus (Joëlle Eymery). Fais quelques reprises de chansons anglaises (U2) ou fr
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9 juin 2014

La boîte magique aux chansons (carnet de tournée du jeu)

Dimanche 8 juin 2014:

Aujourd'hui  pour Aube de l'Etoile, journée de lancement du jeu: "La boîte magique à chansons".

J'ai eu deux joueurs et deux joueuses! Je vous donnerai un compte rendu plus bas, mais d'abord je vous présente le jeu:

 

PRESENTATION DU JEU "LA BOITE MAGIQUE AUX CHANSONS"

Je viens d'abord avec ma guitare, mes deux harmonicas, enfin tout mon matériel musical. Ensuite mes accessoires d'animation: ma boîte magique en bois tout sculpté; une ampoule, une rose en plastique et divers petits cadeaux dans un sac.

Une personne voulant se prêter au jeu proposé à droite à gauche tire "au hasard" un papier sur lequel est inscrit le titre d'une chanson, le plus souvent d'Aube de l'Etoile. J'explique que "je" suis gagnant (enfin surtout le ou la participitante..) si la chanson lui plaît ou si, mieux, elle répond à un besoin intérieur de la personne participante, car c'est le but le plus élevé: c'est pour l'aube de l'étoile en chacun (ou l'entretien, l'éclat de l'étoile en chacun) que l'artiste chante - et puis chaque jour nouveau est une aube, n'est-ce pas?

Si "je" perds (si la chanson ne plaît pas ou n'atteint pas, surtout, le but suprême du jeu, j'offre un petit cadeau qui est dans mon sac. Ce n'est pas arrivé aujourd'hui...

Une fois que le participant a tiré au sort un petit papier plié (il y en a une cinquantaine), elle révèle le titre, et c'est là le moment de stress pour moi; l'heure de prière, et je leur dit bonne chance.

Ensuite, avant de chanter, je lui donne une ampoule devant être tenue en main. Si elle s'allume, c'est que c'est gagné; mais seule la personne participante peut voir si elle s'allume ou pas...

 

MES QUATRE PREMIERS PARTICIPANTS

 Après avoir proposé sans succès mon jeu à plusieurs vacanciers en bord de rivière, je commençais à me poser des questions sur la pertinence de mon projet.

Puis je vois un très charmant jeune couple auprès de leur camping-car, alors que je suis sur le chemin de retour, me disant que ce sont les dernières chances, ce groupement de campings-car.  Ils m'ont l'air avenants; j'y vais, prudemment, mais je fonce!

 Et donc voici que je rencontre une Marina et David avec leur enfant.

L'accroche est bonne; tout de suite, je me sens à l'aise, la confiance s'installe vite (quelques petits mots sympas du genre: "alors, ça va les vacances?") Il sont en fait en week-end, mais bref:

Qui veut tirer un petit papier? - Marina! que je sens très curieuse (et son chéri d'assurer: "les femmes d'abord!")

Quelle est la chanson qui sort de la boîte par la main de Marina? La Vague? Non. Elle lit: Miel... Oh là! (là ça fait boum-boum dans mon coeur, c'est ma ballade romantique que j'ai composée pour mon amoureuse, celle que j'aimerais tant revoir, celle qui apparemment ne m'aime pas, mais qui m'a donnée de l'énergie pour me lancer dans la chanson; enfin Marina, sans le savoir, choisit la chanson qui m'a fait rejeté par une partie de ma famille - voir chanson "Ma douce"; Miel et fiel" - mais grâce à laquelle Aube de l'Etoile est née!) Mais, ouf! Marina n'est pas tombée sur une chanson coquine... et je me suis bien gardé de révéler ce côté de mon répertoire, et comme je n'ai écarté pour ainsi dire aucune chanson... Ah! son compagnon qui disait apprécier le toupet de ma démarche, il ne croyait pas si bien dire!

Bref; je chante, et à la fin, elle déclare voir l'ampoule allumée! Contente, elle fait un bisou à la Rose rose.

David accepte de jouer à son tour. Il tire I believe! Pour plaisanter, il chante: "I believe, I can fly..." Puis je fais ma prestation, avec guitare et harmonica. Je suis à fond dedans, et ça lui plaît. Il dit en rigolant qu'il ne voit pas l'ampoule s'allumer. Et je lui dis, persuasif: "Mais si!" Il tend l'ampoule vers le soleil radieux: "Ah oui!"

 Le partage ira dans les deux sens. Par exemple, David, après, il m'a parlé de sa passion: la plongée sous-marine. Il a vu en Thaïlande un requin baleine juste à côté en se retournant, alors qu'il venait de contempler un tout petit poisson. Et le voilà qu'il m'apprend qu'entre plongeurs (et Marina en fait avec lui...), il y a des signes gestuels pour dire: c'est tel poisson. Un vrai langage de morse! J'ai appris une chose qui m'a enchanté. Et voilà, d'enchantements en enchantements, je finis par leur proposer une dernière chanson de mon choix pour la route. Je choisis "Petite histoire d'escargots", mais le contexte s'y prêtant tout d'un coup, je change: ce sera Cantiques Collection!...

De tout ceci, il en sera conclu que notre rencontre n'était pas un hasard, et c'est Marina qui sort: "Il n'y a pas de hasard", ou plus tard: "je crois aux énergies." (plus qu'aux religions). Je vois que qu'on est sur la même fréquence... Elle accorde de l'importance à la spiritualité dans sa vie.

David qui a une veine commercial me donne, lui, des idées - je le sens comme un sponsor, et il veut d'ailleurs m'envoyer les vidéos des chansons "choisies" en live (dans ce cas, je les publierai sur ce blog sous une nouvelle catégorie ou ici plutôt. Entre autres idées, il me voyait bien aussi avec une petite souris blanche... (bon, c'est pas ce qui allège les bagages: pas la souris en elle-même: la cage!); alors il s'est ravisé: ou une souris-marionnette!

Mon nom d'artiste l'a aussi inspiré puisqu'il m'a dit qu'il voulait intituler leur carnet de route dans leur nouvelle vie commune L'Aube de l'Etoile! (entre parenthèse, leur histoire d'amour était très belle; ils avaient vécu ensemble il y a un peu moins de vingt, et ils se sont retrouvés depuis peu et remis ensemble. Bonne route à eux!

 

Deuxième groupe participant; complètement différent, cadre différent: dans une guinguette super sympa: L'Arrêt Public. Il y a quatre personnes, dont une femme, mais ce sont les deux participants qui me marqueront. Ils sont tous assis, à boire une bière au soleil. Je m'avance prudemment. Je sens qu'ils sont intrigués, mais un peu distants, en tout cas hésitants au début; ils ne savent pas trop dire oui ou non: "Quel est ce drôle d'extra-terrestre qui nous ressemble pourtant et qui nous propose une chose qu'on nous a jamais proposé: "Vous voulez jouer à un jeu?"!

 Là, une fois à l'aise, pendant que je m'installe. Un des hommes me propose un café. J'accepte, et ce sera lui le premier participant du second groupe.

La chanson qu'il tire au sort est Marilou (que je ne crois pas avoir encore publié). Ah la révélation de ce titre, je fais: "Ouh". Je sais que si ce n'est pas le hasard, l'homme sera touché droit au coeur  par le thème abordé. Lorsque je lui demande si l'ampoule s'est allumée, il me répond les yeux brillants: "On a droit de ne pas répondre?" Je dis: "Oui bien sûr") Cet homme avait très bien compris lorsque j'avais parlé de "besoins intérieurs" en présentation du jeu. Et là, je dois dire que ça m'a ému particulièrement.

 Je demande si quelqu'un d'autre veut jouer et c'est la femme qui se propose. Elle tire: La femme de Barbe-bleue (une chanson sur un texte de mon amie Marie Duval). Là, je fais "Oh là! là!" En effet, mon amie est spécialiste en chansons symboliques et à plusieurs niveaux de lecture, là faisant référence à un conte célèbre mais avec des échos hyper-modernes, et étant pour ainsi dire une transcription actuelle. Perplexe, je me demande comment elle va passer, je dis que c'est une chanson très compliqué, je m'excuse... Et je dis que j'ai droit à un joker. La femme l'accepte: elle tire: C'est là vie, je n'y peux rien. Puis, lui disant finalement de choisir entre les deux chansons, elle déclare "celle-là" - il s'agit de La femme de Barbe-bleue - en ajoutant quelque chose du genre: "Parce que c'est la vie, on n'y peut rien"... Je suis stupéfais. Après ma prestation, elle déclare que l'ampoule s'est allumée, mais elle refuse d'embrasser une fausse rose... Puis je la vois s'approcher vers moi pour me donner quelques pièces. En sus, elle me donne l'excellente critique suivante: il faut que j'arrête de demander pardon à tout bout de champ  - à moins que ce soit un ingrédient voulu: il faut que je sois "", que je m'impose plus dans mon rôle d'artiste - autrement dit, comme dirait l'auteure de "La femme de Barbe-Bleue": centré. Je dirais aussi: confiant.

 Enfin, Le groupe et moi se remercions mutuellement, et ils partent.

 Après ça, je dois dire que j'étais content et aussi un peu ému et remué. ça suffisait pour aujourdh'hui. Je me suis mis sur l'herbe, au bord de la Sarthe, le plus éloigné du monde possible; et je me suis fais plaisir (même si je n'osais pas me donner à 100 ou même 200 pour 100) en chantant quelques chansons d'Aube de l'Etoile et surtout des reprises (Bob Dylan, U2, Beatles...). Personne n'est venu me voir. Ma chère amie m'a dit que c'était mon défi de chanter au bord de la rivière, au milieu des gens, mais j'ai trop peur encore de déranger, de m'imposer. Je vois bien que beaucoup de personnes ne sont pas disposées. Ce sont quand même des chansons à texte qui demandent de l'attention et dont certaines n'ont pas un contenu "ambiance vacances", "totale détente". Je pense à "Ma Crise". Me fais-je des idées? Ou alors j'y vais au super culotté, voire pète-couille ou à tout le moins trouble fête: "Stop! Finie la partie de pétanque, finie la partie de ballon; les enfants aussi, là, quittez vos jeux d'enfants, tobbogans et balançoires, vous m'écoutez tous maintenant ! Rien que cinq minutes d'attention, le temps que je pique ma crise en chansons, hein?"... "Bon et maintenant vous en redemandez? Allez un petit Que la broyette est bonne"?

 En tout cas, j'en avais assez fait pour aujourd'hui, et je me félicite et dis Merci la vie!

Je me focaliserai donc sur le plus positif de la journée: Le jeu "La boîte magique à chansons" fonctionne. ça me réjouit; ça veut dire qu'Aube de l'Etoile tient la route dans son rôle sur terre. On peut dire que le "hasard fait bien les choses", mais pour moi, cela confirme le fait que quelque chose dont on est pas conscient nous guide. Notre être, notre corps-âme sait quel papier choisir. C'est dingue! Mais ça n'empêche que je me dis - moi qui relève de plus en plus de défis: "Est-ce que je demanderai joker avec une chanson coquine?"

 

LISTE DES AUTRES PARTICIPANTS (notes au fil du temps)

Avant de donner cette liste, il faut préciser que j'ai supprimé la rose en plastique à embrasser (tout le monde ne voulait pas), j'ai supprimé les cadeaux à donner au cas où ça n'avait pas marché (que l'ampoule ne s'était pas allumée), car cela prend une place inutile et n'est pas pertinent surtout...; donc je ne conserve comme accessoire que l'ampoule, même s'il m'arrive d'oublier de la donner en main...

26 juin 2014:

*5ème participant: Michèle C. chanson tirée (50-60 ans): Hue!  A déclaré l'ampoule allumée.

6ème participant: Yannick L (environ 30 ans). Chanson tirée: Kazan. A déclaré l'ampoule allumée.

28 juin:

7ème participant: Denis M (médecin retraité).  Chanson tirée: Fréquences. A déclaré l'ampoule allumée.

29 juin (fête du vélo):

8ème participant: Diane. (18-20 ans) Chanson tirée: Je t'attends. A déclaré l'ampoule allumée. Même qu'elle allait exploser!

9ème participant: Jonathan (environ 18 ans). Oh my love I have no words.  A déclaré l'ampoule allumée. Même qu'elle allait exploser!

10ème participant : Laurence ( (entre 40-50 ans) Dans ma maison. A déclaré l'ampoule allumée.

11ème participant: Armelle (50-60 ans): Amour de troubadour. A déclaré l'ampoule non allumée. Je me suis posé la question de la cause. Soit cette ancienne chanson n'est pas assez universelle et est à retirer de mon jeu, soit elle lui correspondait, mais a préféré préserver son jardin secret devant son conjoint (elle a le droit), soit mon jeu n'est pas fiable à 100%. En tout cas, elle m'a dit que je chantais bien, alors que je ne l'ai jamais aussi mal chantée, et elle m'a donné 4 euros!

 J'ai eu un coup manqué quelques jours plus tard, dans une guinguette. Un jeune homme qui devait être mon 12ème participant a tiré "La femme de Barbe-bleue". J'ai jugé à tort qu'elle ne lui correspondait pas et je ne l'ai pas chanté, influé qu'il fut par mes commentaires. Il a tiré un autre papier: "Chanson humoristique au choix", mais je me suis rendu compte qu'il ne fallait dans ma boîte que des titres pour que ce soit pertinent. Ce fut du reste une session difficile. Je m'étais mis face à une tablée de jeunes pour chanter, parmi eux le jeune homme - et cela contre la volonté des patrons. Je dus partir, après avoir foiré d'emblée sur la première chanson (Chanson pour l'Auvergnat); quant à la chanson humoristique de mon choix (que je déclarais choisir pour faire de la provocation (vis à vis des patrons) ce fut Que la broyette est bonne, qui ne recueillit aucune manifestation extérieure... Je n'ai pas été dans la justesse (ni dans mon attitude, ni dans ma voix). On m'a quand même souhaité bonne continuation. Pour revenir au jeu, il est primordial, ai-je compris, que je n'ai pas d'a priori, et de chanter la chanson choisie.

6 juillet (Les Traver'cé musicales): 5 nouveaux participants. Il faut dire que je me suis relevé d'une expérience difficile. Je me suis imposé dans ma chère guinguette de mon pays, et j'ai dû partir. Après avoir foiré sur un petit Brassens (Heureux qui comme Ulysse) j'ai enchaîné sur Petite histoire d'escargots pour

12ème participant: Jean-François (environ 40-45 ans) Que la broyette est bonne. A déclaré l'ampoule allumée. Accompagné de son chien, je l'ai trouvé assis, face à la Loire. Après lui avoir dit bonjour et demandé comment il allait, je lui ai proposé mon jeu, et il s'y ai vite pris. Sur la chanson, il a déclaré: "C'est honnête. Y a de l'humilité. On est des hommes..." Il s'est très bien approprié la chanson. Pour preuve: au lieu de la "broyette", il disait "la goyette", et il a demandé que je la reprenne pour qu'il puisse improviser ses propres paroles; celles-ci révélant sa peine de coeur. En complément, je lui ai chanté Ma chérie (voir gratte-chansons-de tout-coeur) et "Monsieur Troubadour" (sur ce blog). Cet homme m'a beaucoup touché.

13ème participant: Alain (environ 50 ans) La Vague. Il est venu à la fin de Que la broyette est bonne. Au tirage, il a déclaré d'emblée que ça tombait bien, il avait eu de la famille marin... J'ai dit que j'étais un spécialiste du grand écart, et que la chanson précédante (elle aussi "marine"...) et celle-ci en était la plus belle illustration. Même si j'ai oublié de lui donner l'ampoule, on peut la déclarée allumée.

En soirée, j'ai rencontré trois jeunes assis sur un banc dans un parc:

14ème participant: Raphaël (18-20 ans). Josu Fari. Il a beaucoup aimé et a déclaré que l'ampoule s'était allumée à des moments. Cela s'explique du fait que cette chanson est remplie d'anecdotes, mais dans l'ensemble, des choses lui ont parlé, et j'ai personnellement ressenti que cette chanson lui correspondait au niveau du style (entraînant reggae humoristique) et globalement sur le fond.

15ème participant: Julia (18-20 ans). L'écorché vif. "ça s'est allumé à des moments". Je l'ai sentie émue, mais pudique sur ses émotions. Ce qui était drôle, et que je partageais à la jeune fille pour la rassurer, c'est que juste avant, une femme mûre à la buvette du festival avait refusé de jouer au jeu, mais étant parvenu finalement à lui faire tirer un papier, elle était tombée sur ce même titre et avait dit à ses amies "Ah surtout pas ça!" Ne pouvant lui chanter en raison du brouhaha, je lui ai fait lire le texte et elle a constaté que cela ne correspondait pas du tout à l'image qu'elle s'en était fait.

16ème participant: Valentin (18-20 ans).  Je t'attends. Il a déclaré tout de suite que ça tombait bien et après la chanson a déclaré l'ampoule allumée. Ce qui est marrant c'est qu'il avait vécu enfant au Thoureil, là où une jeune fille avait tiré "Je t'attends". Je lui ai dit: "Peut-être qu'elle t'attend; que vous vous attendez"...

7 juillet (Saumur, dans un restaurant)

17 ème participant. Une jeune femme. Miel. Lorsqu'elle a tiré le papier et a lu le titre, elle a fait: "Ah! C'est exactement ça." J'ai dit que j'avais chanté ce titre il y a quelques minutes. Elle a voulu alors tirer un autre papier et elle a lu: Je veux composer un hymne. Cela lui plaisait aussi. Malgré qu'elle ait dit qu'elle n'avait pas choisie la première, j'ai insisté un peu pour la chanter, et j'ai chanté Miel. Vers la fin de la chanson, je les ai vu partir, se diriger vers le comptoir. Que se passait-il? La chanson ne lui plaisait pas? J'ai perçu que ça lui avait fait un sacré effet qu'elle cachait du mieux qu'elle pouvait. Lorsque je suis allé la voir au comptoir, elle a dit que l'ampoule avait grillée ou était grillée (effectivement, il y avait des débris de verre à l'intérieur) Quand plus tard je suis retourné la voir pour dire que je croyais que la chanson ne lui avait pas plu, elle a répondu qu'elle entendait toujours les paroles, mais qu'elle était fatiguée... On peut déclarer honnêtement l'ampoule allumée!

8 juin (Saumur, dans un parc)

18 ème participant: Lucette (?) (50-60). Amarres. Femme très chic et très chaleureuse, elle était désolée de ne pas avoir d'argent sur elle (le comble quand même pour une argentée!); je lui ai dit que ce n'était pas grave. Elle a été agréablement surprise qu'on veuille chanter une chanson pour elle. Elle trépidait sur place tout en lisant le texte pendant que je chantais. Elle a dit à la fin qu'il fallait que je continue, que j'avais une très jolie voix, de belles paroles (sensées) et que l'on comprenait (contrairement à beaucoup de chanteurs aujourd'hui) Elle regrettait qu'il n'y ait pas plus de monde pour écouter, mais était ravie à l'idée de dire à ses amies qu'elle avait rencontré un troubadour qui avait chanté une chanson pour elle. J'ai oublié de lui donner l'ampoule. Je lui ai demandé si la chanson lui correspondait: elle m'a dit pas vraiment, mais que la chanson lui plaisait beaucoup. Ampoule allumée? Dans ma règle du jeu, je déclarai "gagnant" si la chanson plaisait ou mieux si elle répondait à un besoin (le but suprême). Après la notion de  "besoin" est vaste, le besoin n'est pas tout le temps identifié, surtout si c'est le désir et le plaisir (manifeste chez cette personne) qui prend le dessus, besoin et désirs pouvant coïncider. Une chanson qui répond à un besoin de l'âme ne fait pas forcément plaisir (comme une chanson juste pour mettre de l'ambiance), car elle ne répond pas à un désir de la personne. On peut déclarer donc l'ampoule allumée.

19ème participant: Vincent (25-30 ans): Chat pas chat pacha. A déclaré que l'ampoule s'est allumée un peu sur la fin. La fin de ma chanson chantée un peu à la va vite était un peu brupte, laissant un goût d'inachevé, ce qui m'a poussé ensuite à écrire un troisième couplet (à travailler...). Pour l'ampoule, il est difficile de tirer des conclusions: il se peut que l'effet, qui peut être à retardement, ne soit pas perçu consciemment. Je savais qu'il sortait d'une histoire d'amour et qu'il cherchait du travail. Est-ce que le fait que je lui parle du 12ème participant a orienté son choix? En tout cas, la chanson lui a plu: il a applaudi.

Sessions lors d'un séjour à Paris (16-19 juillet): du 19ème au 30ème participant;

Par fainéantise ou souci de m'économiser, je collerai mes paragraphes de mon rapport "Aube de l'Etoile à Paris, les trois sessions débordant quelque  peu du jeu stricto sensu, vous comprendrez pourquoi, j'espère.

1ère session de la boîte magique à chansons à Paris:

Le soir, je me poste sur un banc, sous des tilleuls, à proximité d'un groupe de jeunes adultes (la trentaine). J'ai envie de les accoster mais j'hésite. Je ne veux pas les déranger. Finalement, une fiente de pigeon tombant du ciel sur moi me décidera à me rapprocher d'eux. Et cinq minutes plus tard, je me décide à les accoster. D'abord je leur demande si ça les dérange que je chante quelques chansons. Ils disent non, bien au contraire, ça fait de l'animation. C'est l'heure de l'apéro... Parmi les chansons que je chante: Amarres. On me demande si je veux boire quelque chose et j'accepte un verre de vin rouge; on m'offrira aussi des gâteaux apéritifs, puis plus tard des parts de pizza commandées. Le jeu de la boîte magique à chansons que je leur propose suscite leur intérêt, leur curiosité, et un certain questionnement mêlé de surprise devant cette insolite démarche. Du groupe de quatre personnes d'abord, je fais le jeu à trois d'entre elles. Et curieusement, pas à celle avec qui il me semblait être mon "cobaye" idéal.

Le premier à accepter de tirer un papier s'appelle Laurent (20ème participant), venu en vélo (le seul du groupe)  et pas un vélo classique: un vélo pliable, couché au sol qui suscite mon étonnement. Et il tire... I love le vélo!  Ses amis s'exclament: "Ah celle-là est bien pour toi!" Manifestement l'ampoule s'est allumée, bien que je remarque une certaine pudeur face à ses émotions et à ma demande du résultat.

Le second participant, Gaëtan (35-40 ans - 21ème participant) tire Amarres. Je lui dit: "Ah bah celle-là, je viens de la faire", mais on me répond qu'ils n'avaient pas entendu les paroles alors (ils parlaient et j'étais trop loin, ma voix ne portant pas assez, puisque je ne voulais pas les déranger). ça lui a correspondu. Mais là encore, la réponse à ma question est très réservée, alors que j'ai été applaudi par l'ensemble du groupe sans réserve!

Plus tard, un couple s'adjoint à ce groupe d'hommes et la jeune femme (22ème participant) accepte de jouer; elle tire Fréquences. Applaudi chaleureusement, elle me dit que j'ai du talent et qu'il fallait que je persévère, que c'est la clé de la réussite (j'ai déjà entendu ça: oui... Michael Jackson!) Pendant que le groupe initial s'était écarté pour faire une partie de pétanque (on joue beaucoup à la pétanque à Paris, tout  autant qu'à Marseille!), elle et son compagnon m'ont donné plein d'idées d'endroits pour jouer, la jeune femme marque ma carte de métro au bic; ils me parlent aussi du dispositif de la RATP: les musiciens du métro, que je pourrais tenter, car c'est un bon moyen de se faire connaître. Finalement, cerise sur le gâteau, la jeune femme dont j'ai oublié le nom me tend un billet de 10 euros!

 

2ème session de la boîte magique à chansons à Paris:

Plus reposé, de meilleur forme, j'allai l'après-midi sur l'île Saint-Louis où sur le quai j'accostai un jeune homme que j'avais repéré auparavant en compagnie de deux jeunes filles. Quelques mots échangés avec lui, avant le retour de ses amies, parmi elles peut-être sa petite amie, et je me lançai pour leur proposer mon jeu.

Accepté de bon coeur, une Clémentine (23ème participante) se prêta en première au jeu et elle tira Amour de troubadour. Repensant à la première fois où une femme avec son compagnon (voir Rapport de la fête du vélo) tira ce titre, je fis un "hôlà"! Elle fit quoi, mais je la rassurais par quelques mots. Je priais pour que le jeune homme ne soit pas son petit ami... Ouf, elle a dit que l'ampoule s'était éclairée! et le jeune homme ne semblait pas alerté. Que je vous explique: le troubadour, comme le poète, par les mots, la voix et la musique, peut avoir un effet sur une femme pouvant rendre jaloux un compagnon... Et cette chanson s'y prête particulièrement!

Le jeune homme, le compagnon ou ami de Clémentine (24 ème participant) joua à son tour et tira: Monsieur Troubadour! Décidément, leur dis-je, c'est très "troubadour"! J'en ai trois avec le mot troubadour dans le titre. La troisième participante tirerait-elle le troisième?

Bien que je leur dise la défectuosité de mon harmonica, ils n'en semblèrent pas gêné. Le jeune homme a été touché et j'ai perçu que Clémentine avait senti son émotion puisqu'à un moment donné, à "Ah qu'cest dour d'aimer sans retour", elle lui posa la main sur son bras.

La troisième (25ème participant) avait un nom de baie des montagnes. Elle tira C'est la vie tu n'y peux rien. La chanson la fit pas mal rire (notamment à: "Montre que tu en as dans la culotte"...) Elle déclara l'ampoule allumée bien que, présentement, elle n'était pas en état de déprime.

Enchantés de ce moments, tout comme moi, ils partirent en m'offrant deux sandwichs.

Un jeune homme qui était assis derrière moi sur un banc vint vers moi tandis que je rangeais mes affaires et me disant, plein d'enthousiaste: "C'était génial, j'ai encore l'air dans la tête!" Je lui demandai si il voulait jouer aussi au jeu. Il dit oui, et son ami aussi, tous deux étant en galère, - sentimentale notamment... Ils étaient les meilleurs potes du monde, bien qu'ayant des goûts musicaux très différents, mais comme ils me dirent, l'amitié se fonde sur les valeurs partagées, pas sur le style de musique dont on est fan. Je tairai l'un des noms à ces inséparables, pour conserver leur anonymat.

Je passerai bien deux heures avec eux enchaînant les chansons, après qu'ils aient chacun tiré leur titre. Aussi, Damien (26ème participant), celui qui m'avait accosté tira Ma Crise. Il déclara l'ampoule allumée. L'autre qui avait un beau nom d'une rareté notable (27ème participant) tira Cantique Collection. Je lui expliquai que dans cette chanson, il y avait 22 ans de ma vie. Il déclara aussi l'ampoule allumée. Il me demanda à la fin si Yahoa avec un rapport avec Jéhovah (et que donc ça parlait des Témoins de Jéhovah), et je lui répondis par l'affirmative, en lui apprenant que Yahoa, choisi par moi pour l'humour était vraissemblablement la bonne prononciation.

 Ils me remercièrent de nombreuses fois et m'encouragèrent à continuer mon jeu de la boîte magique à chansons. C'étaient vraiment des hommes dans le coeur. L'ami de Damien m'a proposé de le rejoindre à un musée où il travaillait pour qu'il puisse voir ce qu'il pouvait faire pour mon harmonica défectueux. Je garderai aussi ce partage émouvant du même qui se mit à slamer sur une musique enregistrée sur son portable un texte de son cru. Quant à Damien, d'une toute aussi grande chaleur m'a dit que j'étais un vrai troubadour, qu'il n'y avait pas besoin d'être virtuose pour que ça touche, mais d'être dans le coeur. Il appréciait beaucoup ma simplicité et ma spontanéité à une époque où tout est programmé.

 

 3ème session de la boîte magique à chansons à Paris.

Après concert Fnac-Live, sur un pont à côté, occupé, dans une ambiance magique et bon enfant, avec tambours pour l'animer. Plus loin, je vois un jeune guitariste, duquel je me rapproche pour l'écouter. Il est à fond dans les années 70, jouant debout, en transe; certes, c'était beaucoup de notes enchaînées, j'aurais pu l'envier, car je n'ai pas sa dextérité, certes, ça percutait peu, le jeu très fouillis, manquant de précision et de puissance sonore, et certes, ça faisait celui qui se la pète un peu, mais il avait le cran d'être là à faire son petit one man show, à partager (sauf qu'il semblait jouer pour lui seul) sa passion pour l'univers musical des années 70, avec un plaisir non feint, à créer une certaine atmosphère.  Il me remercia de m'intéresser à lui. J'étais le seul, releva t-il à lui porter de l'attention. C'est qu'il m'enseigne quelque chose aussi, le gars...

Plus tard, une amie l'a rejoint et ils sont partis ensemble. Il n'y avait plus de percus, la place était vide pour une autre animation, et c'est moi qui la donnerait. C'est vrai qu'on m'y a poussé. Un jeune est venu vers moi qui était assis. Il m'a demandé si je pouvais jouer quelque chose. J'ai dit que j'étais fatigué, mais bon, j'allais le faire. Ayant entendu Amarres, iI apprécia la qualité du texte, de la voix, mais il me dit que je ne me donnais pas à fond, c'était timide, que si je voulais percuter, attirer l'attention, il fallait chanter dix fois plus fort. Il me conseilla aussi d'utiliser le médiator pour que ça sonne plus, enfin me recommanda d' accorder mon harmonica (défectueux, on le sait). Il m'apprit qu'il était ingénieur de son et qu'il savait donc de quoi il parlait.

Quand je rechantai Amarres en me donnant à fond, un cercle se créa autour de moi. Avec trois personnes en faisant partie, dont deux espagnols, mais l'un parlant français, je ferai le jeu de la la boîte magique à chansons.

Le premier (28ème participant), espagnol, s'appelait Pablo. Il tira Fréquence. Une amie, la prochaine participante le charriera avec son joli coeur d'enfant en me disant: "C'est vrai, il est incorrect." Je relevai: "Mais correct". "Il est plus incorrect", soutena t-elle. Enfin, Pablo a déclaré l'ampoule allumée. Ampoule avec laquelle il s'amusait mais sérieusement. Crédule à fond, comme un enfant, il pensait qu'elle allait s'allumer réellement, extérieurement, alors il cherchait sur quelle partie de son corps la connecter. Il me dit avec quelque peu de dépit qu'elle ne s'était pas allumée. Alors je dus lui expliquer, et il me dit qu'il n'avait pas compris que c'était un accessoire et que c'était à l'intérieur de soi que cela devait s'allumer si la chanson qu'il avait tiré était la bonne, et il me conseilla donc de préciser aux participants. Vu comme il reprenait en choeur le refrain et les commentaires de son ami, il n'y a pas lieu de douter une seconde que l'ampoule s'est "allumée"!

La charrieuse s'appelait Céline. Très charmante, attendrissante et pétillante par ailleurs. Et c'est elle qui fut la seconde candidate et 29ème participante. Elle tira Papa tubes, titre qui la fit rire, et la chanson pas moins, bien que de nature assez discrète, surtout en compagnie de ses amis, elle était tour à tour absente et présente (spatialement éloignée ou proche, franchement à l'écoute et participante. Elle déclara l'ampoule allumée.

Le troisième participant (30ème participant au jeu), espagnol, avait un nom que je ne pouvais identifier et transcrire contrairement à Pablo. Il tira... Miel! Etonnant choix, c'est la troisième fois que cette chanson est tirée, mais la première fois par un homme. Je prévins que c'était une chanson romantique. Et notre Céline, petite parisienne, releva tout de suite: "C'est bien pour lui, il est romantique!". Je lui chantai, je ne savais pas qu'il ne comprenait pas les paroles, mais, debout, il s'amusait beaucoup avec Pablo; je le vis un moment donné avec l'ampoule tenue droit sur la tête; ils échangeaient des mots en plaisantant, semblait singer le romantisme de la chanson et son air si "mielleux", sans moquerie, et imaginer les paroles, se faire une traduction spontanée. Céline se proposa de lui traduire, mais ça sembla trop dur dès le premier vers: "Ton doux nom brûle mes lèvres"... Comment traduire "brûle"? Elle laissa donc tomber. L'espagnol ne comprenant goutte déclara l'ampoule allumée.

A un moment donné, j'avais une dizaine de jeunes assis devant et à côté de moi, je crois que c'était avant que je fasse le jeu, pour écouter de mes chansons: Je commençais par Ma Crise. Mais, comme je suivis le conseil de l'ingénieur de son par j'utilisation du médiator, on m'arrêta: Pablo! qui me  demanda quelque chose de plus doux. Ce fut une surprise, moi qui avait des à priori pour chanter à la jeunesse une chanson comme La Vague, je les enveloppai dedans et ce fut un triomphe! Le bavard Pablo allait de ses louanges: "Là OK. Super. Magnifique."  Sacré troubadour qui fut tout aussi bien reçu (Pablo reprenant le "Allons pour la joie"); Célesta de même; plus tard, Céline me demanda à voir mon cahier de chants, celui que je n'utilisais pas présentement, et elle demanda Let it be, quand elle vit du Brassens, on me demanda de toutes les faire. On regretta que je n'ai pas parmi celles-ci Les Copains d'abord et La Mauvaise réputation. Au final, je ne fis que Toi l'auvergnat qui fut entonné en choeur. Puis Céline, sa curiosité aiguisée, me demanda de chanter Ne me quitte pas en amérindien...

Quand je partis pour me coucher, je dis au revoir et j'entendis le technicien du son dire: "Il chante comme un dieu!". Une fille allongée, assoupie, langoureuse, déclara mignonnement: "Lui, c'est mon ami..."

 Conclusion au trentième essai: si jamais il arrive dans une prochaine session que ça ne marche, mais pas du tout, je signalerais en gras "Ampoule non allumée". Donc, je procéderai dorénavent comme je l'ai fait dans ces sessions parisiennes, sans noter le résultat - toujours positif - en gras. - Et en lettres capitales! (car on sait qu'une ampoule déclarée non allumée peut être à prendre avec circonspection...)

 

27 juillet: Je suis de retour en mon pays. Pour cette petite session, je suis tout juste sorti de ma pharyngite chopée à mon retour de Paris (effet de décompression) et qui m'obligea à faire reposer ma voix. Alors que le matin j'avais chanté devant des commerces (l'épicier m'a donné un panier très généreux), là, en guingette, je propose  le jeu à un groupe de quatre personnes, trois femmes pour un seul homme, très observateur, questionneur, en retrait, sauf pour applaudir. Il ne se posera pas candidat. Dommage, j'aurais bien voulu savoir ce qu'il pensait derrière ses lunettes de soleil, et mieux qu'il y participe... Ensuite, je passerai à une autre table: deux femmes. Le moment passé avec les deux groupes fut très agréable. Mais... mais...  petite déception: c'est vrai que je pensais recevoir plus d'argent en retour. En principe, le contexte se prête pour gagner un peu d'argent en même temps. Là c'était vraiment un petit peu. J'ai récolté d'un groupe un euro cinquante pour une dépense de café d'un euro... C'est vrai que j'ai été habitué à mieux de ce côté-là. Et dire qu'à Paris, un parisien m'a dit que les parigos étaient radins! (à la lecture de mon rapport plus haut, pas tant que les angevins, j'ai envie de dire; mais c'est vrai qu'il ne faut pas généraliser et qu'il est trop tôt pour ce genre de conclusion). Cependant, le "plus t'en as, moins t'en donne" (de l'argent) se vérifie assez bien. Le groupe qui n'a pas donné, on peut leur donner l'excuse de ne pas y avoir pensé... (et je n'aime pas demander... est-ce un tort?) C'est vrai que ce n'est pas mon but, pas ma mission, mais faut bien vivre, et comment ne pas me retrouver sur la paille à un moment donné si je n'arrive pas même à couvrir les frais que j'engage? Ce fut dur à encaisser pour moi, alors que j'ai fait des frais exceptionnels ce mois-ci (covoiturage, portable, harmonica) que je n'arrive pas à amortir. Pécunièrement, je me dis et je dis à Dieu: autant me mettre carrément sur la paille en allant au Festival de la Paille à Métabief! Enfin, bref, malgré que j'ai dit qu'il était inutile de noter si l'ampoule s'était allumée ou non, pour rattraper le coup et rester sur une note positive - , toutes ont déclaré (je le souligne en plus) l'ampoule allumée, et bien! J'espère au moins que ce petit moment de partage leur restera gravé en leur âme et aura apporté un petit quelque chose de positif dans leur vie - en tout cas les tables avaient le sourire! et une femme qui ne l'avait pas vraiment, elle l'a à un moment donné...

31ème participant: Caroline (40-45 ans): Sacré troubadour (que le patron a fredonné en signe d'appréciation et de détente..., car il a toujours peur que je dérange la clientèle; plus drôle,  à y repenser: j'ai écrit cette chanson peu après la petite mésaventure du début juilllet dans cette même guinguette (voir paragraphe plus haut). Je me suis vraiment donné à fond dans l'interprétation de celle-ci, la deuxième en public, mais première dans le cadre du jeu.

32ème participant: Evelyne (50-55): I believe  Je dirai que c'est la chanson idéale après Sacré troubadour! (bien qu'en anglais)

33ème participant: Valérie (25-30 ans): I love you, you are the one for me,  Cette chanson sembla répondre à un besoin chez cette jeune femme très timide et d'assez triste figure. C'est elle qui décrocha un sourire à un moment donné.
34ème participant: Béatrice: Amarres. A celle-ci qui disait beaucoup aimer la mer (la chanson l'évoquait dans un vers), je chantai en plus La Vague qu'elle apprécia beaucoup.

 Pour cette session donc: quarte très équilibrée entre chansons française et anglaises.

 

 

 

 

 

 

 

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